Depuis le début de l’histoire de l’humanité, nos ancêtres s’identifient à l’arbre, y puisent leurs racines, y forgent leurs croyances populaires : l’arbre de vie du jardin d’Eden, l’arbre de mai, l’arbre de la liberté…
Les romains craignent les sombres forêts, alors domaine des druides, peuplées de loups, de lynx, d’ours et de gibiers divers, impénétrables, encombrées de bois mort, inhospitalières : on les croit hantées par les chimères, les lutins, les elfes et les farfadets !
Comme le corps humain, l’arbre boit, absorbe, digère, respire, transpire, grandit et se reproduit. Mais plus encore, chaque année il renaît, renouvelle son feuillage et laisse derrière lui une descendance abondante.
Cet arbre, qui a toujours offert abri, nourriture et ombrage, est aussi la couleur de notre paysage, la chaleur et le décor de notre cadre de vie, le symbole et la référence de notre imaginaire, reliant la terre par ses racines et le ciel par ses branches.